Éthiopie
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Sommet des chefs d’Etat à Addis-Abeba pour fin janvier

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Sommet des chefs d’Etat à Addis-Abeba pour fin janvier Empty Sommet des chefs d’Etat à Addis-Abeba pour fin janvier

Message par Kokeb Sam 21 Jan - 8:41

Article paru sur le site www.letempsdz.com

Le prochain sommet de l'Union africaine (UA) se tiendra les 29 et 30 Janvier à Addis-Abeba en Ethiopie pour discuter des points inscrits à l'ordre du jour, a-t-on indiqué lors d'une rencontre animée jeudi au ministère des Affaires étrangères (MAE) par Noureddine Aouam, directeur général de l'Institut diplomatique et des relations Internationale (IDRI).

Aucune précison n'a été donnée à cette occasion qui se veut un début pour des points périodiques entre la presse et le MAE. Le conférencier est revenu à cette occasion sur les différentes structures qui composent l'UA et son rôle au niveau continental et international.

Il rappellera notamment que «cette organisation qui a vu le jour en 1963, sous l'appellation d'Organisation de l'unité africaine (OUA) est d'appartenance, de dimension et d'identité africaines avant tout». C'est en 2001, après la ratification de la déclaration de Syrte en Libye par 27 pays africains que l'OUA évolue en UA,

dont l'Algérie est l'un des pays fondateurs, avec actuellement 54 pays membres. «Son rôle s'élargit alors et passe du processus premier de décolonisation à un concept plus large et structurel, à savoir l'unification avec les principaux mots d'ordre : respect des droits de l'homme, maintien de la paix, sécurité alimentaire», a précisé M. Aouam.

L'UA se donnera ainsi pour objectif d'unir les pays membres, de faire preuve de plus de solidarité de la part de ces derniers et d’une plus grande intégration socioéconomique de ces derniers.

Après la création de l'UA, cette dernière maintient tout de même un lien ombilical avec l'OUA, de laquelle elle dérive, même si la charte de cette dernière est remplacée par un acte constitutif.

Cet acte stipule que les pays membres n'ont aucun droit d'ingérence dans les Etats voisins, qu'en cas de génocide, crime de guerre et crime contre l'humanité, le respect des frontières est une condition sine qua non d'adhésion. Sur le plan juridique, l'adhésion n'est pas automatique et c'est un acte souverain.

A ce sujet, M. Aouam cite l'exemple du Maroc qui n'a jamais fait partie de l'UA. En effet, étant membre du l'OUA jusqu'à son retrait en 1984, il n'a pas émis le désir d’adhéré à l'UA en 2001.

Il était aussi question lors de cette rencontre du souhait à long terme des Etats membres de passer d'une organisation intergouvernementale à une structure supranationale pour une reconnaissance internationale en vue de former une Afrique des Nations unies.

«On est en bonne voie, étant donné que la Ligue arabe, l'Union européenne et les Nations unies attendent toujours que l'UA se prononce avant de prendre n'importe quelle décision ayant trait aux questions internationales», déclare M. Aouam, qui ajoute : «L'UA a un poids dans les questions diplomatiques et c'est un bon pas pour aller de l'avant et se renforcer davantage». L'UA puise ses financements de la Banque centrale d'Afrique,

du Front monétaire africain et de la Banque africaine d'investissement. Par ailleurs, le directeur général de l'IDRI a insisté sur l'intérêt de promouvoir le développement économique, culturel et social, la stabilité en Afrique, le démantèlement des barrières tarifaires, le libre-échange dans les pays africains et la promotion et l'intensification du commerce intra africain.

Cylia Lateb
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